Le salon virtuel, une alternative au service du développement durable

La pandémie de COVID-19 a transformé nos comportements et nos habitudes forçant chacun à innover pour maintenir des activités économiques et sociales, notamment en remplaçant les réunions et les rendez-vous par des visioconférences. Néanmoins, dans un contexte toujours plus sensible aux problématiques relatives au développement durable, la persistance des évènements en ligne apparaît comme une solution pérenne pour limiter l’empreinte carbone générée par des salons en présentiel.

En 1987, le rapport Brundtland popularise pour la première fois la notion de développement durable en la définissant comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Quelques années plus tard, l’expression est consacrée à Rio lors du Sommet de la Terre. Expression galvaudée par les années et dont la véritable définition est souvent occultée, le développement durable se caractérise par l’association de trois fondements : un pilier économique, un pilier environnemental et un pilier social, à savoir une économie durable, une limitation des impacts environnementaux par l’homme et l’équité d’accès aux ressources naturelles.

Il devient légitime de s’interroger sur les pratiques permettant de pallier la pollution engendrée par les évènements en présentiel, notamment les évènements en ligne et de façonner notre activité en considérant le développement durable.

Les salons virtuels permettent la tenue d’un évènement via l’usage d’une plateforme en ligne dont l’utilisation est similaire à un évènement présentiel : inscription, préparation d’un stand, itinéraire, etc. Tous les attributs d’un évènement conventionnel sont réunis, pourtant les évènements virtuels et en présentiel n’ont pas le même bilan carbone.

Les évènements virtuels pourraient-ils s’avérer être une alternative efficace au service du développement durable ?

Pour comprendre les enjeux qui se murent derrière de tels évènements, il convient de mesurer l’impact des salons en présentiel et des salons virtuels sur leurs émissions de CO2.

Selon une recherche de l’agence événementielle durable MeetGreen’s, un évènement en présentiel d’une journée pour une personne produit en moyenne 176 kilogrammes d’émissions de CO2 et plus de 1,89 kilogrammes de déchets. Cependant, l'empreinte carbone peut varier de 92 à 3 540 kilogrammes d'équivalent CO2 selon la répartition géographique des participants, la durée de l’évènement, le mode de transport, etc.

Il est plus difficile de calculer l’impact environnemental émis par un évènement en ligne étant donné les éléments moins tangibles sur lesquels il repose, particulièrement la durée d’utilisation de l’ordinateur, la consommation électrique, les bandes passantes ou le stockage de données. Néanmoins, selon des études récentes menées par Stijn van Ewijk et Paul Hoekman en 2020 et Sebastien Jäckle en 2021, l’empreinte carbone d’un évènement virtuel varie de 0 à 5,87 kilogrammes d’équivalent CO2 par personne.

En outre, l’International Journal of Environmental Studies révèle dans un rapport que 19 % des émissions totales d’un événement virtuel ont été produites par des réunions de planification pré conférence et que 64 % des émissions liées aux événements virtuels sont issues du transfert de données. Des solutions sont envisageables afin de compresser les fichiers vidéo et audio afin de diminuer l’usage de la bande passante lors du transfert rendant les évènements virtuels encore plus écologiques.

Un article rendu par le Cambridge University Press au nom de l’American Political Science Association met en exergue à travers une étude que l’empreinte carbone d’une conférence virtuelle s’est avérée être au moins 97 à 200 fois inférieure à ce qu’elle aurait été si elle avait eu lieu en personne.

En 2020, ces évènements virtuels se sont pleinement implantés pour combler l’absence d’évènements physiques dont la tendance a été de doubler en dix ans, notamment les évènements internationaux qui impliquent nombre de contraintes environnementales.

Cette période pandémique a laissé le temps aux évènements en ligne de démontrer tous leurs atouts :

• Remplacer des évènements physiques parfois chronophages par des évènements accessibles presque instantanément.
• Réduire une empreinte carbone souvent excessive en raison de la préparation, du transport, de la nourriture, etc.

Les évènements virtuels ne sont pas exempts d’émissions de CO2 (consommation électrique des appareils, du flux de données, requêtes…), mais il s’agit d’un avantage concurrentiel considérable pour permettre au plus grand nombre d’accéder à votre salon tout en participant à un développement durable. De nombreuses options existent afin de réduire davantage votre empreinte carbone lors de l’organisation de votre évènement en ligne. Du choix de l’hébergeur à l’écoconception de votre salon virtuel en choisissant des polices écologiques, en diminuant le poids des images et en limitant les exports vous contribuerez à baisser vos émissions de CO2.

Le choix de notre solution Expodeo vous permet de concevoir des évènements virtuels limitant votre empreinte carbone et celles de vos visiteurs en bénéficiant aussi des caractéristiques des évènements physiques : Intégrez des stands 3D, définissez un itinéraire, organisez une visite virtuelle, créez des salons en réalité virtuelle à 360 degrés et interagissez grâce à la messagerie instantanée et à la visioconférence intégrées directement dans la plateforme. Vos prospectus, brochures, documentations et autres ressources sont disponibles numériquement sans impression. Réduisez les émissions liées à l’hébergement et au transport de vos visiteurs et de vos exposants en accédant directement de chez eux.